Bonjour

Tu cherches et, c'est ici, chez toi, que tu peux trouver
Trouver quoi, trouver qui ?
Te trouver tout simplement, avec tes paradoxes (ta lumière et tes ombres)
Découvre paisiblement à travers ces textes
Qui tu es   et   Où tu es

lundi 30 avril 2018

Soleil dehors ou dedans 🌞

Quel fichu temps!  Cela vous fout le moral dans les chaussettes... sans compter qu'elles sont peut-être déjà mouillées.
Comment se fait-il que notre moral varie suivant l'ensoleillement, les degrés, ou encore le sourire ou le manque d'intérêt voire l'hostilité des gens rencontrés?
Vous êtes-vous déjà posé cette question qui me semble si importante :
"Suis-je dépendant(e) du temps, des circonstances extérieures, voire des personnes que je rencontre (ou que je risque de rencontrer)?"
Si c'est le cas, du moins de temps à autre, "pourquoi cela m'influence-t'il ainsi?"

Les yogis nous dirons que le monde extérieur n'est que le reflet de notre monde intérieur.
Je suis resté très longtemps hermétique à cette phrase entendue depuis plus de 30 ans! Je la ressentais comme vraie mais elle ne m'aidait pas au quotidien.
Or, c'est pourtant un fait certain: le monde extérieur a un impact sur moi, autrement dit, il entre en relation avec mon monde intérieur, il m'influence.
En effet quand je considère mes relations, je découvre tout de suite qu'il y a des personnes avec lesquelles cela passe très bien et d'autres beaucoup moins.
Nous parlons alors d'atomes crochus. Il y a des gens qu'on aime rencontrer, ils sont un vrai rayon de soleil pour nous, par contre d'autres nous plombent la journée!
C'est un lieu commun de dire cela et donc, nous sommes effectivement en interaction,
en interdépendance, en résonance avec le monde extérieur, avec les autres.
Effectivement nous pourrions en rester là et ne pas nous monter le bourrichon à chercher le pourquoi du comment et le comment du pourquoi!
Pourquoi, en effet, ne pas continuer à vivre notre vie tout simplement: nous sommes "nous" point barre, et nous resteront "nous" point.

Et pourtant vous êtes occupé(e)s à lire ce blog intitulé "deviens-toi".
Devenir soi ce n'est pas être soi une fois pour toutes.
Devenir soi, c'est découvrir les changements qui sont de toute façon occupés à se réaliser à l'intérieur de vous-même, comme ils se sont réalisés à l'intérieur de moi.
Ces changements vous sont propres, personnels: vous avez chacun(e) votre rythme et votre degré d'acceptation ou de refus de ces changements.
Le monde extérieur quant à lui se présente chaque jour à vous, tout comme à moi d'ailleurs, et il me donne l'occasion de me connaître, d'apprendre à me connaître notamment en découvrant mes affinités et mes rejets.
Oui, le monde extérieur (le temps qu'il fait, les gens rencontrés) implique, provoque à l'intérieur de moi des réactions, des ressentis.
Aujourd'hui, je vous propose d'y être attentif(ve)s car ces réactions, voyez-vous, ne sont que les reflets de nos mécanismes internes dont nous sommes souvent peu conscient(e).
Parlons mécanique: si je tape sur la touche Do de mon piano, le Do de l'octave supérieure se met à vibrer et aussi, plus légèrement le Ré: c'est une loi mécanique.
Reprenons l'exemple de la rencontre avec quelqu'un qui nous plombe la journée:
je peux dès lors me poser la question: qui suis-je pour entrer en résonance avec la mauvaise humeur, la mauvaise foi de cette personne? Y a-t-il à l'intérieur de moi une touche semblable de mauvaise humeur, de rejet de la réalité, que cette personne tout d'un coup actionne.
D'autre part, j'affectionne tellement les personnes qui me font rire, les gens pétillant, joyeux, toujours animés par cette gaieté de vivre. Si je les apprécie, c'est donc que "j'entre en résonance" avec elles, tout simplement parce que cette joie est déjà à l'intérieur de moi et pourtant il semblerait que j'ai besoin de ces personnes joyeuses pour activer, faire démarrer ma propre joie!
Aussi est-il tout à fait normal et naturel que  j'apprécie ce type de personnes.
Je vais rechercher leur compagnie, presque avoir besoin d'elles et cela jusqu'au moment où, me prenant en charge, j'activerai moi-même les caractéristiques que j'ai envie de vivre (dans ce cas-ci la gaîté).

Je veux partager ici une expérience personnelle: à un moment donné dans ma vie, j'ai vécu un réel cataclysme qui m'a laissé sans joie, sans ressort, avec juste la vitalité d'un robot!    À ce moment, la vie (le hasard comme certains l'appellent) m'a donné de rencontrer une personne remplie de vitalité, qui aimait rire et faire rire, une boute-en-train, qui réconfortait son entourage. Moi j'assistais comme un spectateur, mais j'étais vide,comme sans ressort. J'ai véritablement éprouvé, ressenti cette résonance entre cette personne (boute-en-train, joyeuse avec l'entourage) et moi-même. J'avais l'impression qu'elle jouait une partition musicale que j'avais moi-même tant de fois jouée et qu'il m'était à ce moment impossible à jouer.
C'est en quelque sorte, sa vitalité qui a résonné en moi, qui a relancé la musique de la vie à l'intérieur de moi et, qui plus que vraisemblablement, m'a ramené à l'existence.
Au-delà de toutes belles paroles, de bons conseils, simplement sa présence spontanée, le contact que je percevais qu'elle avait avec d'autres personnes, a relancé cette mécanique à l'intérieur de moi.
Aujourd'hui encore, je lui dis merci. Ce n'est pas un merci pour payer une dette ("tu as eu de la chance de m'avoir pour te remonter le moral), non c'est plutôt merci car sa rencontre a relancé mes propres mécanismes.
Ces mécanismes aujourd'hui, c'est à moi qu'il revient de les faire fonctionner ou non, et aussi d'éviter les pièges qui les bloquent ou les font hyperfonctionner.

Cette approche de la joie extérieure et puis intérieure, nous pouvons aussi la développer par exemple au niveau de la critique.
En effet, quand je rencontre quelqu'un qui me critique, ne suis-je pas enclin riposter avec la même arme (mais pour qui il se prend!). Sa critique n'a en fait que touché, à l'intérieur de moi, ma zone "mécontentement, insatisfaction et donc critique". L'autre n'a fait qu'allumer le feu d'artifices qui était à l'intérieur de moi!
Nous avons si souvent des réactions disproportionnées à ce qu'on nous a dit ou fait.
Maintenant la question est: "comment gérer mon côté lumière, la joie, et mon côté ombre, mon insatisfaction, sans toujours mettre cela sur le compte des autres, du temps, des circonstances.
Oui aujourd'hui, j'affirme que le monde extérieur n'est que le reflet de mon monde intérieur. Mon quotidien m'apprend beaucoup sur moi-même, sur le fait que l'ombre et la lumière sont indissociables et que je peux les aimer toutes les deux.
Restent alors la gestion de moi, l'accueil de moi, l'amour de moi OMBRE ET LUMIÈRE : tout un programme... 

jeudi 19 avril 2018

souriez vous êtes filmés

Et oui souriez car vous êtes filmés!
Non pas de l'extérieur comme c'est l'habitude.
En effet, aujourd'hui vous êtes filmés dans les magasins, dans la rue, un peu partout!

Ce que je tiens à vous dire c'est que vous êtes filmés de l'intérieur!
Eh oui, les scientifiques peuvent maintenant le prouver, votre sourire va donner des informations à votre ordinateur central, votre cerveau.
Simplement en souriant, vous fabriquez gratuitement de la sérotonine.
Bonne nouvelle non, quand on sait que la sérotonine est la substance la plus impliquée dans l'amélioration de  divers dysfonctionnements tels que l'anxiété et toutes ses conséquences, mais aussi la dépression, les TOC, les crises de panique, l'obésité, le seuil de sensibilité à la douleur, la migraine, l'hypertension....

A l'inverse, si vous tirez la g....., automatiquement vous avez le visage crispé, les mâchoires serrées, la ride du lion (entre les sourcils) vous êtes en mode fabrication gratuite d'adrénaline. Donc votre cerveau va vous faire remonter vos tensions d'un cran, pour pouvoir lutter contre le stress, et vous maintenir à un seuil d'alerte plus élevé!
Vous êtes alors hypersensibles à tout ce qui ne va pas!
Or aujourd'hui, la plupart de nos concitoyens (dont vous  êtes peut-être) se trouvent déjà à un niveau très élevé de stress, de réactivité. Et, ce n'est plus un secret pour personne, cela entraîne beaucoup de mal être, de douleurs, voir de pathologies.

Ce cercle vicieux est à l'origine de pas mal de dysfonctionnements et pour l'inverser, en faire un cercle vertueux :SOURIEZ!  Souriez même sans raison apparente!
Il ne fait pas spécialement beau SOURIEZ
Les gens à l'extérieur ne sont pas spécialement sympathiques SOURIEZ
vous êtes contrariés par des préoccupations, des tracas petits ou grands SOURIEZ

Simplement faites l'expérience du sourire : 
le sourire sur vos lèvres va gagner votre visage, la détente va déplisser votre front
et la confiance va s'introduire et/ou se développer, s'épanouir  à l'intérieur de vous et apaiser votre mental.
Au départ de ce sourire sans raison, si ce n'est de vous faire du bien, vous allez enclencher ce cercle vertueux: avoir accès à ce trésor de bien être enfoui en vous.
Auparavant ce trésor s'éveillait quand vous receviez une bonne information (quelqu'un vous sourit, il fait beau...) tout comme la nature s'éveille et chante sous le soleil, mais quand il faisait gris, vous deveniez gris aussi.

Cessez de dépendre de l'extérieur et prenez votre vie en main, fabriquez votre bonheur gratuitement SOURIEZ ! Vous allumerez ainsi votre propre soleil intérieur et vous allez voir que très rapidement la sérotonine que vous fabriquez va vous venir en aide pour effectivement habiter ce sourire et être bien avec vous, en toutes les circonstances.
 N'attendons donc plus notre bonheur de l'extérieur puisque aujourd'hui les scientifiques nous l'ont prouvé, nous sommes tout à fait capables de l'enclencher, de le fabriquer.
Oui vous êtes une usine, une usine de bonheurs et de bien être ou une usine de misères et de tracas dans laquelle vous devez nécessairement introduire une multitude de tracas pour la faire fonctionner.
C'est  à vous de choisir, mes amis!
Sachez-le vous êtes une véritable usine c'est vous qui allez programmer votre existence

samedi 14 avril 2018

5 habitudes à décortiquer 😉

Je rebondis aujourd'hui sur la publication de "Magic-Love.com": 😏
                                       "5 habitudes à abandonner"
           1. Vouloir faire plaisir à tout le monde
           2. La peur du changement
           3. Les regrets du passé
           4. Les pensées négatives
           5. Trop penser

En effet abandonner une habitude est quelque chose de très difficile.
Ne dit-on pas, "chassez le naturel il revient au galop"!
Combien de fois, chacun(e) d'entre nous, n'avons-nous pas tenté, et souvent échoué, dans cette entreprise.
Dans les commentaires sur Fb, je peux voir que beaucoup veulent retrousser leurs manches, s'attaquer à leurs habitudes. Ils vont donc se battre avec eux-mêmes, ou plutôt avec leur ombre.
Peine quasi vouée à l'échec, à la déception...
alors que mettre l'ombre en lumière, tout simplement, la fait reculer, voire disparaître.

Je vous propose donc d'observer avec bienveillance, de mettre en lumière, de décortiquer ces 5 habitudes. Peut-être alors, sera-t-il plus facile de les laisser derrière nous, comme quelque chose qui appartient à notre passé et dont nous avons eu besoin pour nous constituer et être là, aujourd'hui, occupé à lire cet article.

1. Vouloir faire plaisir à tout le monde
Voilà bien quelque chose que j'ai essayé de faire  depuis ma plus tendre enfance.
Et c'est vrai que cela m'a apporté beaucoup de satisfactions.
Au fil des années, sans même m'en rendre compte, je m'étais composé un personnage de "gentil" au point que, pour les autres, il était tout à fait normal de pouvoir compter sur moi. Cela m'était plus difficile à vivre surtout quand il n'y avait pas de retour et aussi, quand il semblait que ce n'était jamais assez.
Dans ces moments-là, je m'entendais dire: "Entre bon et con, il n'y a qu'une lettre qui change" ou "On est pas louis d'or, on ne plaît pas à tout le monde"!
Et pourtant, moi j'essayais encore et encore, de plaire, de faire plaisir, même après les déceptions! Quand je ne savais, ou ne pouvais, rendre service, dépanner, faire plaisir, j'étais mal dans ma peau.
Au fil des années, je me suis rendu compte que j'étais un mendiant d'amour.
Je demandais seulement de la reconnaissance : que l'on me dise ou me fasse sentir tout le bien que l'on pensait de moi, que l'on m'appréciait, que j'étais important, utile.
Je disais: "Moi,  j'aime aimer". En fait, c'était juste un moyen pour être aimé, reconnu, avoir une identité aux yeux des autres. En fait, je n'existais quasi qu'à travers leur regard. Ce qu'ils pensaient de moi était important, presque vital.

2. La peur du changement
La peur du changement s'articule avec le ressenti de sécurité ou d'insécurité .
Cette peur touche inévitablement tous les domaines de votre existence.
Pour vous en rendre compte, demandez-vous simplement où vous êtes à l'aise:
->dans quel type de situation (à la cuisine, dans la chambre à coucher, au volant de la voiture, au travail),
->dans quelle  type de relation (avec des enfants, avec des supérieurs, avec des personnes âgées, avec des malades, en famille, avec des personnes inconnues).


Dans la littérature on trouve les termes néophile et néophobe pour parler de cette difficulté ou de cette attirance à accueillir le changement, l'inconnu.
Bien sûr, personne n'est à 100% l'un ou l'autre et cela dépend aussi des circonstances, des saisons, des lieux, en bref de votre environnement.
Sachant que cela est en lien avec notre ressenti de sécurité, nous pouvons dès lors travailler gentiment sur nous et faire évoluer cette limite à notre rythme.
Par exemple, quand je vais dans un café, ne pas prendre systématiquement la même consommation. Oui, le simple fait de prendre une boisson différente, que je connais peu, va modifier ma néophobie. Je peux aussi, par exemple, oser m'adresser à un inconnu dans la rue pour lui demander un renseignement.

L'air de rien ces petites démarches vont modifier la structure de ma personnalité, me donner plus d'espace. C'est comme un éventail de possibilités que j'ouvre un peu plus.
Ici il n'y a pas de "Il faut! Je dois!".
Je mets simplement en lumière mon vécu, "suis-je, dans ce cas, plutôt néophile ou néophobe"? Cette vision claire m'aide à me situer, sans jugement, et si j'ai envie de changer (un peu ou un peu plus), alors je choisis de le faire à ma façon.

3. Les regrets
Pour moi, les regrets cela me fait penser directement au cimetière.Sur les tombes, on trouve parfois ces plaques "Regrets éternels".
Il me vient à l'esprit que ces plaques ont été offertes et donc achetées.
Chaque fois que je regrette un événement, une situation, une personne, je pense à cette facture que j'ai payée ( j'ai déjà vécu la situation, l'événement, la relation, avec bonheur ou tristesse, j'ai apporté alors la réponse qui m'est venue) et  je ne souhaite plus payer à nouveau. aussi j'arrête de regretter.
En effet, personne ne peut se baigner deux fois dans la même eau du fleuve: ce qui est passé est passé. J'ai à vivre mon présent enrichi de l'expérience de mon passé et non pas emprisonné dans celui-ci.

4. Les pensées négatives
 Pensées positives - pensées négatives. En fait, je suis traversé, chaque heure de ma journée, par des milliers de pensées.  J'appellerai ces pensées "des Pensées Flash".
Ces pensées peuvent venir de l'extérieur (de ce qu'on m' a dit, ce que j'ai vu, ou de mon intérieur). Elles me viennent à l'esprit comme un flash, un éclairage soudain.
Je n'en suis ni responsable et encore moins coupable.
Ma responsabilité, c'est-à-dire ma réponse à ce fonctionnement inéluctable, est
-> soit de laisser passer ces pensées (qui ne sont pas encore les miennes),
-> soit de discuter avec elles,  je dirais même de "monter à cheval" sur ces pensées.
Alors parfois, elles m'entraînent dans un galop effréné, dont l'issue est souvent une lourde de chute et un temps pour m'en remettre!

Il me revient la liberté de choisir: laisser les pensées traverser mon ciel, mon espace, ou monter à cheval sur chaque nuage qui m'emportera bien loin dans je ne sais quel orage!

5. Trop penser
Pour y voir plus clair, plaçons cette habitude (très fréquente de nos jours) sous un éclairage naturel .
Dans la respiration n'y a-t-il pas l'inspir et l'expir, une journée n'est-elle pas composée de la nuit et du jour, l'ingestion d'aliments n'est-elle pas suivie de l'excrétion?
Vous voyez bien qu'il y a là un rythme, une alternance: blanc-noir, lumière-obscurité,  joie-tristesse,  travail-repos,  recevoir-donner.
Le fait de Penser, nous allons le mettre gentiment à sa place, c'est à dire dans son couple, avec son complémentaire: le programme Sensations.
Comment?
Il s'agit simplement de se toucher les cheveux, de caresser son chat, de sentir l'air glisser dans les narines (comme un parfum), de manger sur toutes ses dents (savourer), etc Chaque fois que vous faites appel à vos sensations simples (dépecées de jugements), vos pensées cèdent du terrain et, vous retrouvez cet équilibre recherché.

Il me reste à vous souhaiter bon amusement au jeu de la vie  😉

samedi 7 avril 2018

Chaque chose en son temps et un temps pour chaque chose 🌟

Je suppose que toi,comme tout un chacun, tu cherches à prendre ta vie en main, à prendre tes responsabilités. Tu cherches le chemin qui te convient, pour toi et ta famille, et c'est tout à ton honneur👍
Nous entendons parler de diverses méthodes naturelles pour arriver à ces fins.
Tu as certainement entendu parler, entr'autres, de la méditation, de vivre l'Instant Présent.

Cela me fait un peu penser à nos "bonnes résolutions", lors de la nouvelle année ou au sortir d'un temps fort. Nous prenions alors une "bonne résolution", comme si nous allions changer un aiguillage dans notre vie. Ce changement allait pouvoir nous guider vers un pays merveilleux, là où le ciel est toujours bleu (pensée positive) et où, tout nous semblerait plus facile, quasi naturel.
Que de désillusions! et même de perte de confiance en soi!

Le rêve fait bien partie de la vie de tout un chacun, je n'en discute pas son importance. Ce que je souhaite, c'est le remettre à sa place, le faire atterrir, lui mettre les pieds sur terre, voire même dans la boue où parfois je suis enlisé!
Je vous propose une approche simple de l'Instant Présent à travers le partage de mon vécu.
Un matin, alors que je passais un peu de temps à me raser devant mon miroir, je me suis rendu compte que mon bras gauche restait plié sans raison. Je me suis alors proposé de le relâcher, de le laisser prendre sa place, sans fatigue, il est alors venu se mettre le long du corps tout simplement.
J'ai aussi pris conscience que, tout en me rasant, je préparais systématiquement le peigne ou la brosse à dents qui devait me servir quelques instants plus tard.

 C'est là que j'ai eu un flash 💥 : Alain tu fais plusieurs choses en même temps !😮 Pourquoi ? Pour gagner du temps, parce que tu es cap !?
- Cela ne tient pas la route, et tu le sais !
Un fait est certain : il t'est difficile, voire quasi impossible, de ne faire qu'une chose à la fois, d'être entièrement présent en réalisant un geste particulier (ici se raser).

Quelle révélation ce matin-là et quelle joie aussi ! 🌟
En effet, je n'avais absolument pas l'intention de passer une petite heure chaque jour soit en méditation sur un tapis, soit en "travaillant" l'une ou l'autre technique de bien-être.
          Je venais de découvrir devant mon miroir, mon accès particulier
                                               à l'Instant Présent 💥

A partir de là, j'ai commencé à enrayer cette mécanique qui me pousse toujours en dehors d' "ici et maintenant".
Et tout simplement, j'ai dit Non, je laisse le peigne à sa place, la brosse à dents à sa place, et je m'occupe uniquement de me raser, des sensations que je ressens lors de ce geste.
Un peu plus tard, je me suis rendu compte que j'étais occupé à penser à ma journée, à ce qu'il y avait lieu de faire, de ne pas faire, de prévoir, alors que j'étais simplement devant mon miroir occupé à me raser!
Et là aussi j'ai entrepris d'enrayer cette mécanique, de revenir à cet instant précis, cela m'a permis de laisser partir ces pensées qui m'aspiraient littéralement ailleurs.
Depuis lors, je reste avec moi, je demeure en moi.
- Quand?
- En conduisant la voiture, en pratiquant du sport ou de la marche, en faisant la vaisselle ou le jardin, ou encore en faisant les courses.... bref en toute occasion!

Ce n'est pas facile.... c'est simple 😉

Et attention cette présence à toi-même n'est pas celle d'un juge, d'un perfectionniste.
Elle est  bienveillance.          Accueille-toi, vis bien avec toi 🌈

lundi 2 avril 2018

Et toi, tu as beaucoup de PLOUF à raconter? 😏

C'est l'histoire du caillou qu'un gamin a lancé de toutes ses forces dans la mare.
Toute cette scène a été photographiée. Aussi notre malheureux caillou veut partager sa mauvaise expérience à ses copains et, pour cela, il leur montre la photo du grand plouf avec toutes les gouttelettes qui sont projetées en gerbe.    Spectaculaire!
Il raconte à tous ceux qu'il rencontre cette chute dans l'eau avec ce plouf impressionnant! Cela lui donne l'occasion de revivre et de revivre encore " l' événement ".

Quelques cailloux, curieux de la mésaventure de leur copain, se rendent à la mare pour voir la fameuse gerbe de gouttelettes à la surface de l'eau.
Quelle n'est pas leur surprise de découvrir une mare tranquille, d'une quiétude sans égale, nulle trace de gouttelettes ni de remous comme l'avait décrit le copain !
C'est bien normal me direz-vous, les cailloux ne réfléchissent pas plus loin que le bout de leur nez...

Mais moi, cela me rappelle l'histoire des deux moines qui s'apprêtaient à traverser une rivière à gué.
Sur la berge, il rencontrent une belle jeune femme en pleurs.
Elle devait passer sur l'autre rive mais la violence du courant l'effrayait, la paralysait.
Un des moines la charge sur ses épaules et la dépose de l'autre côté.
L'autre moine n'avait pas desserré les dents. Il fulminait: "un moine bouddhiste n'est pas autorisé à toucher une femme", et voici que lui, il la mise sur ses épaules! 

Deux heures plus tard, en arrivant en vue du monastère, le moine puritain annonça:
- "Je vais informer le maître de ce qui s'est passé! Ce que tu as fait est interdit."
Le moine secourable se tourna:
-"De quoi parles-tu? Qu'est-ce qui est interdit?"
-"As-tu oublié ce que tu as fait, s'indigna l'autre, tu as porté cette très belle femme sur tes épaules!"
-"Ah oui bien sûr!, se souvient le premier en riant.
Il y a belle lurette que je l'ai laissée au bord de la rivière mais toi ... tu la portes encore!"

PS : laissons le passé au passé et le futur à son futur.
Occupons-nous simplement de l'instant présent pour le gérer au mieux.
Nous recevrons, soyons-en sûrs, la force de le vivre pleinement.
Eh oui ! Combien d'événements égrainent ou marquent ainsi notre vie et, nous les ressassons encore et encore avec le cliché de l'instantané (comme la gerbe de gouttelettes).
Et pourtant la vie pouvait se poursuivre et nous sommes restés si souvent figés.
Lâchons prise et appréhendons l'instant qui vient.



samedi 24 mars 2018

Nettoyage de printemps, c'est le moment 🌈

Et si je commençais par faire l'inventaire de ma garde-robe.
C'est en effet dans ma garde-robe, que je range tous mes habits, tous les costumes, qui me servent et m'ont servi
M'ont servi à quoi au juste?
- Ben pardi!  A être habillé pour jouer différents rôles.
Mais oui n'est-ce pas, la vie est une scène où tout un chacun monte pour y jouer sa vie et pour ce faire, il s'habille d'un costume pour y jouer son rôle (qu'il le sache ou pas)
Si je prends mon cas: je suis le 4e et le dernier enfant de la famille.
J'ai donc reçu un costume bien différent de celui de mon aînée, plus âgée de cinq ans.
En effet, en général, les parents se focalisent sur l'aîné, ils lui apportent bien souvent davantage d'attention, d'affection (preuve en est le nombre de photos).
Et d'un autre côté, l'envers de la médaille, c'est qu'ils doivent, en quelque sorte, prouver, sur le dos de cet enfant,  qu'ils sont de bons parents, à la hauteur, capables de fonder une famille avec des enfants bien éduqués.

Vous saisissez la différence des costumes entre l'aînée et le petit dernier à qui on passe beaucoup!
L'aînée se retrouve dans la vie avec un costume de responsable (la grande, la responsable des petits, celle sur qui on peut compter).
Maintenant si elle tombe malade souvent, si elle a une santé fragile, la donne des parents va changer bien sûr. Ce sera alors souvent le deuxième qui va endosser le costume de responsable, ou de monsieur parfait, qui montre l'exemple.
En attendant, le petit dernier profite bien de la situation, il est gâté plus qu'à son tour par les parents, il a souvent un rôle de "remonte-moi le moral! Fais-moi rire et oublier les soucis et ennuis".
Des variantes sont naturellement non seulement possibles mais bien inévitables et liées aux circonstances de la vie de chacun.
Prenons simplement le cas d'une séparation où, imperceptiblement, l'aîné peut devenir le confident, l'aidant (pseudo-conjoint) avec toutes les conséquences que cela peut avoir pour son avenir d'adolescent. Et ensuite saura t'il vraiment quitter son -parent à seconder-? "J'ai toujours été là pour toi, (entend t'on)".
Ce costume, qu'il a endossé inconsciemment dans son enfance, saura t'il en changer? Arrivera t'il à couper le cordon avec sa mère et devenir alors un mari équilibré dans sa propre relation de couple.

J'arrête ici avec ce que vous pourriez qualifier de psychologie à 2 balles pour laisser la place à votre réflexion sur vous-même.
Êtes-vous d'accord de faire cette découverte du, voire des, costume(s) que  l'on vous a attribué(s) durant votre enfance et dont vous êtes peut être encore affublé(s) aujourd'hui?

Avez-vous la casquette, la droiture, la rigueur du dirigeant qui avait la mission de montrer l'exemple et d'assumer la responsabilité des petits, qui avait raison aux yeux des petits?

Maman disait à ses amies "qu'elle avait bien de la chance de m'avoir"!
Je la secondais dans les tâches ménagères.
Et aujourd'hui? Ai-je quitté mon tablier de service?
Je me sens parfois débordée, écrasée par tout ce qu'il y a "à faire"!
Je suis un peu la servante de la maisonnée.
Je ne voudrais pas imposer des tâches à mes enfants, j'en ai trop souffert!
Quand vais-je quitter ce "rôle principal" de servante pour "vivre enfin" (sans mon tablier dans la tête), arrêter de "rendre service, oser regarder le travail à faire et le laisser là, ne serait-ce qu'un moment.


Un autre, apeuré des colères de son père, rangeait tout parfaitement pour qu'il n'ait rien à redire.
Et aujourd'hui, a t'il quitté son costume de "rangeur", qui pourrait le conduire jusqu'à la maniaquerie. "Quand tout sera en ordre, je serai en paix = je n'aurai plus peur".

Aujourd'hui, je souhaite prendre conscience, regarder avec bienveillance le(s) rôle(s) prépondérant qui m'a été attribué par les circonstances, que j'ai joué ou refusé pour en prendre un autre bien sûr.
Ce personnage, je crois que "c'est tout moi, j'suis comme ça.
C'est vrai que je m'y suis senti à l'aise, dans ce rôle. J'étais utile, aimé, voire nécessaire.
Même dans le rôle du vilain petit canard ou le mal aimé,  j'avais une place importante: je rendais les autres importants: c'est pas beau ça!

Ce costume, ce rôle a marqué ma vie, a donné une certaine coloration à ma vie.
Je regarde ma garde robe, je fais l'inventaire de tous ces costumes que j'ai très peu voire pas mis du tout.
Je me promets, en riant, de les essayer, de changer de rôle dans ma vie, d'en essayer d'autres, de vivre pleinement, de vivre différents aspects de moi : de m'épanouir !
Comment?
En lâchant prise, puisque ce ne sont que des rôles, je serai moins obnubilé par mon image, mon personnage. Je peux choisir d' être par exemple moins sécurisant, moins ou plus serviable, moins indépendant (j'aime y arriver seul en fait), moins responsable (voir où sont mes limites et ne pas verser dans l'hyper responsabilité car l'autre, si je lui laisse la place, peut aussi changer de rôle).
Simplement je reconnais que ce n'est qu'un costume, qu'un rôle que je joue, et que ce personnage ce n'est pas moi, mais bien un aspect seulement de moi.
J'ose croire que vous ne m'aimez pas seulement parce que je joue le rôle que vous aimez me voir remplir !

Je ne suis pas d'une seule couleur....je suis un arc-en-ciel! et toi aussi!  🌈     🎈



dimanche 18 mars 2018

Passage d'un monde à l'autre: c'est ça la mort? 🐣

Quand j'étais dans le ventre de ma mère j'étais dans un milieu aqueux,  j'étais relié à la source de ma vie par un système de tuyauterie, le cordon ombilical, et par le placenta. Ce système de membranes m' était indispensable pour poursuivre mon existence, me développer.
Je croyais être seul parce que j'étais isolé.
J'avais peu de perceptions, j'étais au chaud, en sécurité.
J'étais en circuit fermé, du moins c'est ce que je croyais, vu que je n'avais aucune idée, ni représentation de celle qui m' abritait, celle par laquelle je prenais consistance, par laquelle je m'épanouissais.

Et pourtant si tu m'avais dit:
-> que je devrais sortir de cet univers
- tu veux ma mort ou quoi?
-> que c'était ainsi, inévitable, inexorable
- mais c'est vraiment nul! J'suis bien moi ici, nourri, logé au chaud! J'y suis... j'y reste!
-> que c'est ainsi la vie. Que je devrais passer de l'autre côté dans le monde des vivants
- mais c'est bon, moi je suis vivant. Je ne connais rien d'autre, ne viens pas m'embrouiller! J'ai peur de ce que tu me dis, on ne parle plus de cela!

Après  un certain temps, j'ai commencé à percevoir des bruits venus de je ne sais où. Certains sont devenus familiers: j'étais déjà un peu en contact avec cet autre monde, les gens autour de maman que je ne connaissais même pas.

Et puis, le grand jour est arrivé: il y a eu comme un tremblement de terre!
Mon univers a basculé et, me voici dans une sorte de tunnel, avec au bout une lumière que je n'avais jamais imaginée.
J'étais poussé, obligé d'y aller puis j'ai crié! Je ne l'avais jamais fait auparavant, je ne sais même pas comment c'est sorti de moi!
Et tu sais quoi! Ils ont coupé le tuyau qui me donnait l'indispensable et, en plus, j'ai abandonné ce magasin de réserves, le placenta!
Miracle! j'étais encore là, vivant!
Vivant autrement! car il n'y avait plus d'eau, il y avait un je-ne-sais-quoi qui entrait et sortait spontanément de moi, l'air -qui disent. 
Eh oui, j'avais quitté ma poche, mon monde! et j'étais vivant!
Je sentais des contacts sur ma peau, on me touchait, j'avais jamais senti ça! Je kiffe!
J'entendais mieux les bruits, tout bougeait autour de moi et, moi aussi d'ailleurs, je bougeais, et même beaucoup plus facilement que dans mon ancien monde. Génial!

Les jours ont passé, les semaines aussi.
J'ai découvert ce nouveau monde: la vie sur terre.
Il y a beaucoup d'apprentissages, de relations, de tensions aussi.
Enfin là, vous avez peut-être plus d'expériences que moi, et puis c'est la vôtre de vie: votre chemin d'apprentissage (si respectable quand on le voit comme cela).

Mais pour apprendre quoi au juste?
Tous ici-bas nous cherchons le bonheur de mille et une façons.
Certains le captent parfois et il semble s'échapper ensuite.
Ces moments de bonheurs semblent éphémères.
Les relations entre les personnes se dégradent souvent, n'évoluent plus, se sclérosent, comme mises sur des voies de garage.
On jurerait qu'il y a un voile, un brouillard d'incompréhension, d'incommunicabilité et cela même dans les relations authentiques.
Les mots, les gestes, semblent impuissants à transmettre le fond de nous-mêmes.
Cela nous empêche d'entrer dans une communion durable, plénière.
Trop bizarre, car cette union entre les êtres semble souvent plus facile sans les mots!

J'ose espérer que lorsque  je perdrai à nouveau mes membranes, mon corps (indispensable pour vivre sur terre), comme j'ai perdu autrefois le placenta, le cordon (indispensable aussi pour la vie in-utéro), je traverserai inévitablement ce tunnel et son indicible lumière au bout.
J'arriverai alors dans un autre monde, sans mon corps physique, poursuivant ma vie dans un milieu où les sensations, les communications et leur mode seront autres.
J'y rencontrerai ceux qui sont déjà passés.
Les contraintes liées à la matière, à l'incommunicabilité dont j'ai cherché à me dégager sur terre, cette glaise qui peut être magnifique et aussi tellement collante, j'en serai lavé, dégagé pour continuer autrement  cette route de la vie.
Tout cela me motive à poursuivre cet apprentissage, cette préparation au monde suivant.