Bonjour

Tu cherches et, c'est ici, chez toi, que tu peux trouver
Trouver quoi, trouver qui ?
Te trouver tout simplement, avec tes paradoxes (ta lumière et tes ombres)
Découvre paisiblement à travers ces textes
Qui tu es   et   Où tu es

dimanche 26 novembre 2017

Tu peux faire de tes temps morts des temps de VIE

Oui, les temps morts peuvent se métamorphoser en temps de Vie !

Et tout d'abord qu'est-ce qu'un temps mort ?
C'est le temps que je ne sais pas occuper, où je dois attendre 😒
C'est les dernières secondes avant que le micro-ondes ne sonne !
C'est le temps avant que le feu ne passe au vert,
c'est le temps qui se traîne quand, en voiture, je suis derrière un "empoté"🛴
Quand j'attends les enfants à la sortie de l'école;
quand j'attends, dans la voiture, que les enfants me rejoignent pour partir à l'école
C'est quand, pendu au téléphone,  j'attends d'obtenir mon correspondant.
Quand je "poireaute" dans la salle d'attente du dentiste qui lui n'est jamais à l'heure!
Quand je fulmine contre ces fonctionnaires qui prennent tout leur temps!
Quand j'enrage d'entendre cette commère raconter sa vie à la caissière.

Tout ce temps que j'ai l'impression de perdre et qui m'est si précieux!
"Je ne comprends pas comment on peut s'ennuyer dans la vie! Moi, j'ai toujours quelque chose à faire!"
Temps mort = attendre sans rien pouvoir entreprendre,
                    = être là dans une situation où je ne sais rien faire (rien faire avancer, rien                                 mettre en place, rien entreprendre).

Temps mort: j'enrage, je fulmine, je "poireaute", je m'emm..., ma température intérieure monte, je suis prêt(e) à exploser ou plutôt à imploser.

Tiens, je me surprends
:
je suis occupé(e) à parler de moi ou plutôt, je perçois, je ressens comment je suis, là maintenant.
Là, maintenant, je suis sur le seuil de la porte de ma vie, prêt(e) pour la métamorphose du temps.
Là où je peux entrer en moi et voir, entrevoir comment je suis, comment je fonctionne.
Là où je peux me recevoir, me ressentir, m'accueillir sans jugement, avec bienveillance 😍 ("tiens je te sens nerveux(se), le souffle court...assieds-toi près de moi sans rien dire, dépose-toi un peu.. juste pendant ce temps mort...après tu reprendras le cours des choses).

Vais-je saisir cette chance, cette occasion?
Lâcher quelque peu la pédale d'accélérateur, la pression.
Faire la différence entre ce personnage nerveux, tendu, irrité (car cela n'avance pas à ma mode !), et celui (celle) qui l'habite, le témoin.
Est-ce que je peux voir ce personnage agité, sentir ses muscles tendus, sa respiration courte et lui accorder un break? Mais qui voit? qui est-il (elle) ce témoin?
"Et puis non ! 😒 c'est à eux à avancer, à être à l'heure, à ne pas entraver ma route, ma trajectoire, mon temps!
Ils n'ont vraiment que ça à faire! Ils ont la vie belle eux! Avec tout cela, je n'arriverai jamais à boucler mon programme, il va falloir que je courre encore plus vite. 😒 Quelle galère! "

Je ne suis pas entré(e) en moi! Je n'ai pas su profiter du temps mort imposé, je n'en ai fait que temps de ras-le-bol, d'accusations ( 😢 je suis une victime !).
Je n'ai pas rencontré le témoin.

Et si tout cela était lié au fait que je suis toujours à l'extérieur de moi-même pour faire, agir, ranger...et aussi pour correspondre à ce qu' ON attend de moi, soumis(e) aux regards (jugements) des autres et aussi à mes exigences sur moi ?!

Se sentir ici et maintenant dans ce temps mort,  et rester là sur le seuil de sa porte qui conduit vers son intérieur, vers soi-même, faire un pas vers son véritable personnage (le témoin), et non pas tous ces rôles que l'on remplit : c'est habiter avec soi, c'est se (re)trouver, c'est se réunir.

Être là, maintenant dans ce temps mort (c'est à dire dans ce temps que l'on ne peut pas utiliser), y demeurer tout simplement avec ses sensations, dépouillées d'émotions et de projets, c'est habiter avec soi, c'est vivre un temps de VIE. 👌

vendredi 17 novembre 2017

Tous les jours un jour "pluvieux"! Ah non alors 😉

Jeunesse >< Vieillesse

Être jeune à mon âge, 68 ans demain, c'est rester émerveillé chaque matin et surtout chaque soir, c'est reconnaître la chance d'être un vivant.
La vieillesse ça doit être un chemin vers la décrépitude, on se “racrapote”.
C’est comme une impasse, là où il n'y a plus de passage, là où on va inexorablement être dépouillé de ce que l'on croyait être sa richesse.

 La "jeunesse depuis plus longtemps" c'est avoir derrière soi une quantité beaucoup plus importante d'expériences, d'expérimentations et donc, d'avoir devant soi beaucoup plus de choix, beaucoup plus de nuances dans ses choix beaucoup plus d'habileté à choisir.
Pour vous faire visualiser cela je vous présenterai une île.
La première jeunesse et de courir un peu partout à la découverte de cette île et de ses saveurs.
La vieillesse qui s'ensuit et qui s'installe, parfois rapidement chez certains, c'est la déception qui mène au retrait, à l'amertume, à la nostalgie, aux remords.
C'est un peu comme si, sur cette île, il y avait des endroits interdits par la peur, par les échecs, par la non-connaissance.
La place qu'il reste pour vivre assez confortablement se réduit donc de plus en plus.

Ma vieillesse à moi, jeune-depuis-plus-longtemps, c'est de parcourir mon île à mon rythme, de la re-découvrir, de la savourer avec un regard plus perspicace, enrichi des expériences précédentes et surtout des échecs.
Oui mes échecs sont le terreau de ma réussite.
Que de joies alors, que de voir se lever de nouvelles pousses dans ce terreau de ma vie, de mes expériences passées et à venir.

mercredi 15 novembre 2017

Attendre

Souvent au cours de la journée on doit attendre,
et cette attente est source d'insatisfaction, d'énervement de ruminations
et dans ce domaine, nous sommes tous très forts pour nous faire des films.
Cette attente-là, c'est comme si nous mettions notre batterie d'énergie en court-circuit (je me sens vidé) ou au contraire, en surcharge (je suis prêt(e) à exploser ou à imploser).

Je te propose d'attendre autrement
Attendre en faisant autre chose par exemple : faire un jeu sur ton téléphone dans la salle d'attente du dentiste, ou alors se vérifier devant la glace, se recoiffer en attendant que les invités arrivent. C'est déjà pas mal 👧.

Je te propose une autre piste grâce à laquelle tu vas attendre en ouvrant à l'intérieur de toi une boîte à trésors, un mécanisme magique: le programme "Sensations".
Qu'est-ce que cela veut dire?
Tout simplement ça veut dire que tu sois présent(e), ici et maintenant.
Si tu es assis(e), tu sens que tu es assis(e), es-tu bien assis(e)?  oui pas mal! 
Es-tu vraiment assis(e) ou prêt(e) à te lever à partir? 
Et ta respiration, tu la sens? Est-elle large... bloquée...lente?
Imagine une rivière, l'eau qui coule doucement sous les reflets du soleil...

Tiens!  des gens parlent près de toi! Invente qu'ils ne parlent pas ta langue, c'est du chinois! Tu les entends sans les écouter,sans chercher à comprendre.
Tu entends les sons, la musique de leurs voix et rien qu'en recevant ces sons, cette musique tu peux les déguiser, tu peux choisir les habits qui conviennent le mieux à leurs voix à leurs rôles d'acteurs. Tu peux aussi les maquiller, leur coller une moustache de colonel par exemple !
Amuse-toi! La vie cache des jeux. Joue 😊😉

samedi 4 novembre 2017

Les émotions Accueil en chambres d'hôtes


Je ne vous apprends rien en vous disant qu’il y a des familles d’émotions. Voici les principales :  la colère, le dégoût, la joie, la peur, la surprise et la tristesse.
Il est intéressant de ne plus classer ces émotions comme positives ou négatives mais bien comme indicatives, comme une BOUSSOLE qui me dit simplement, objectivement, où je suis et avec qui je cohabite !


Nous pouvons accueillir nos émotions.  Nous rendre compte de leur présence
Par exemple : "tiens voilà la peur, tout se resserre dans mon ventre…"
ou, "je sens la moutarde (colère) qui me monte au nez, mes poings se ferment"

Imaginez quelques instants que vous faites chambres d'hôtes.

- Tiens voilà la vieille fille TRISTESSE, je vais m'asseoir à ses côtés, l'écouter, lui laisser juste vider son sac sans la rabrouer ni pleurnicher avec elle…
- Tiens voilà la COLÈRE qui débarque à grand fracas, alors je vais la recadrer ("tout casser n'arrangera rien") puis l'inviter à s'asseoir, lui servir un rafraîchissement et la laisser expliquer les causes de son état…
- Tiens voilà la JOIE, elle aussi pourra s'exprimer -sans exaltation, sans exubérance-, je lui tiendrai la main pour ne pas qu'elle s'envole...

A propos, sais-tu reconnaître tes émotions-visiteuses ?
C'est Toi le propriétaire de cette maison qui fait chambres d'hôtes et tu vas recevoir ces voyageurs pour quelques instants, quelques heures, exceptionnellement une nuitée. Ce sont DES VOYAGEURS DE PASSAGE.
 
Il est PLUS QU'IMPORTANT de ne pas te laisser envahir, parasiter, harceler par ces émotions (qu'elles soient agréables ou pénibles), et de savoir qu’ elles doivent passer, qu'elles vont passer (comme l’heure au cours de la journée passe de minute en minute)

C'est Toi, et Toi seul le propriétaire, le responsable de cette maison qu'est ta vie.
A toi reviens l'autorité de
- ne pas laisser la tristesse pleurer indéfiniment et moisir ta pièce
- de ne pas laisser la colère démantibuler ta maison
- de ne pas laisser la joie ouvrir portes et fenêtres trop longtemps, cela crée les courants d'air

Accueille-les et laisse-les repartir, ce sont des voyageurs de passage.

  
PS : Cher propriétaire, observe tes hôtes : tu les reconnais, sont-ils de passage ? C’est eux ou toi, le propriétaire de ce lieu ?