Bonjour

Tu cherches et, c'est ici, chez toi, que tu peux trouver
Trouver quoi, trouver qui ?
Te trouver tout simplement, avec tes paradoxes (ta lumière et tes ombres)
Découvre paisiblement à travers ces textes
Qui tu es   et   Où tu es

vendredi 29 décembre 2017

Prisonnier de ... moi

Que souhaiter au prisonnier, si ce n’est de recouvrer la liberté, de trouver ses chemins qui lui permettront de devenir et de rester libre et heureux !

Oui, chacun d’entre nous, nous sommes passés, et parfois sommes restés, dans ces prisons de nous-mêmes (et où parfois, nous croupissons quasi une vie entière).
Oh me direz-vous ma prison n’a rien d’une geôle !
C’est vrai que vu de l’extérieur, sous l’angle du « paraître », elle est même enviable.
Mais toi qui te connais, et qui parfois oses lever le voile sur toi ("mais qu’est-ce que je fous dans cette p….. de vie"), tu le sais, tu le sens ou le ressens : tu es bel et bien prisonnier de ta programmation (voir l’article Il faut c’est Faux), et souvent tu te sens coincé dans ce rôle à jouer.
Le rôle, même celui du « gentil », peut devenir très très lourd à porter ( j’en sais quelque chose !).

Certaines stars de cinéma connaissent cet emprisonnement d’avoir si bien joué leur rôle, au point qu’ils ne sont plus engagés que pour faire de pareilles productions.
Par exemple, Daniel Radcliffe, est déjà empêtré jusqu'au cou dans un rôle dont il ne parvient pas à s'échapper : celui du légendaire Harry Potter, qu'il a incarné durant 9 volets. Il a seulement 26 ans et la gloire !
Plus ordinaire, dans notre quotidien, il y a les rôles de bouche-trou, de rassembleur, de grand frère, de chef, de guide, de maman dont nous pouvons être plus ou moins prisonniers.

Qui dit prison dit gardien, geôlier. Dans nos vies de tous les jours, ce rôle de gardien peut être tenu par nos peurs. Et là, les geôliers sont nombreux et se relaient quasi en permanence. Ils nous tiennent ainsi bloqués, inhibés.

La peur de ne pas être un bon père, une bonne mère. Peur de manquer, peur du ridicule, peur d’être mal vu, mal considéré. Peur de se faire larguer, de se faire bouffer. Peur de déplaire, de ne pas être reconnu. Peur de mal faire, de ne pas être aimé. La liste peut encore s’allonger bien sûr. Ce qui est important, c'est de découvrir ses propres peurs, les regarder en face et leur sourire.
Voyons nos peurs comme des panneaux de signalisation sur la route : risque de verglas, carrefour, convoi agricole, virage dangereux, feu rouge (qui va passer au vert si j'attends). Nos peurs nous avertissent d’un risque potentiel ou réel et, nous invitent non pas à nous immobiliser, mais plutôt à lever le pied, à être attentif (attentionné) simplement.
Par exemple, dans certaines situations, si je dis ce que je pense, je vais déclencher des réactions chez mon aimée. Alors je me tais, je garde pour moi, je m’écrase pour avoir la paix. Dans ce cas-ci, je n’ai donc pas pris une "précaution utile" pour traverser ce passage délicat, je me suis  bloqué, arrêté, je suis retourné en prison gardé par ma peur.

Toutes ces peurs nous déguisent, elles ne nous permettent pas de vivre ce que nous sentons juste et vrai pour nous. Ces peurs nous travestissent en personnages qui ont de moins en moins de ressemblance avec qui nous sommes véritablement.

Mais qui sommes-nous au juste ?

Pour le savoir, pour devenir qui nous sommes, (car devenir, c'est passer d'un état à un autre) pour permettre cette naissance il y a un mode d’emploi simple au quotidien : décelons nos programmations, nos rôles, nos peurs -tout le monde en a -, et, à notre rythme, empêchons-les d’agir comme des automatismes sur nos vies. Ainsi, petit à petit, nous pouvons déceler ces pièges, ces liens qui nous enserrent dans nos personnages, qui nous retiennent dans ces rôles où nous nous mortifions (devenons morts).
Une fois mis en lumière, le piège peut être déjoué, comme enrayé par nos intuitions justes que nous osons enfin mettre en pratique.
Et là, vous êtes le seul à connaître votre mode d’emploi et, le seul à pouvoir (et pas devoir) le mettre en pratique (avec essais et erreurs autorisées).
Car c’est votre vie que vous jouez, votre vrai bonheur que vous faites naître -comme l’artisan qui fait naître de ses mains sa création.
Vous êtes unique et vous êtes en devenir.

Devenir, parce qu'en effet devenir, c'est passer d'un état à un autre...






samedi 23 décembre 2017

il faut c'est faux... facile à dire

- "Mon chéri, il y a la vaisselle à faire !"
- "Est-ce important de la faire tout de suite ou cela peut-il attendre 10 bonnes minutes?"
- "Non, moi je préférerais la faire tout de suite, ainsi on est tranquille : tout est en ordre !"
- "Écoute, j'ai un coup de fil important à donner maintenant, cela me prendra vraisemblablement 10 minutes. La vaisselle peut-elle attendre ?"
- "Oui c'est vrai que cela peut attendre 10 minutes. Cela me donnera le temps de trier quelques papiers...

Voilà un "il faut" à qui, mon épouse et moi, avons gentiment tordu le cou et, par la même occasion, nous avons amélioré notre relation en nous respectant et la vaisselle est faite !

Voir venir le "il faut" et choisir la suite à lui donner, le mettre à sa juste place, change la donne : le "il faut - je dois - il faudrait" devient un "je choisis".
Or choisir est nettement plus créatif et valorisant que de se soumettre à tous ces "il faut - je dois - il faudrait", dont chacun d'entre nous pourrait tapisser des murs entiers.

Ainsi, regardant par la fenêtre, je vois qu'il faudrait retailler le buisson décoratif. Je choisis d'indiquer au calendrier la période (voir même le jour) à laquelle je vais réaliser ce travail ou je me renseigne sur les prix pour le faire faire et éventuellement fixe un rendez-vous.

Combien n'avons-nous pas de "il faut - je dois - il faudrait" qui viennent frapper quand ce n'est pas tambouriner à notre porte.
Habiter dans sa tête avec tous ces "il faut - je dois - il faudrait" non résolus, non casés dans ma grille horaire (qui a des limites d'élasticité!, sachez-le), c'est comparable à marcher avec des cailloux dans sa chaussure. En effet, chaque fois que je vois cet arbuste non taillé dans mon jardin, ce "il faut" non casé, cela me fait mal comme de marcher sur ce caillou dans ma chaussure, caillou que je n'ai pas pris la peine de retirer.

IL FAUT C'EST FAUX et je vous invite donc à tordre le cou à tous ces "il faut - je dois - il faudrait" qui vous pourrissent la vie, qui vous encombrent la tête et vous mettent sous pression!
Comment me direz-vous?
Prendre un peu de distance par rapport à ce "il faut", va me permettre de me poser tout d'abord une vraie question: "Est-ce  à moi à réaliser ce travail ?" Et si c'est de mon ressort, je vais le caser chronologiquement dans mes possibilités horaires.
En agissant de la sorte, je me suis détaché du "il faut - je dois - il faudrait".
Il n'a plus ce pouvoir sur moi, il ne sait plus me polluer le mental.
J'en reçois un avantage immédiat :  je me sens présent à ce que je suis occupé à réaliser.
Il se pourrait toutefois qu'un autre "il faut - je dois - il faudrait" se précipite à la porte de mon mental ! Je choisis de lui réserver le même sort : le recevoir, l'écouter et le caser.
Dans un premier temps cela pourrait paraître laborieux de répondre et de caser ainsi tous ces" il faut" qui se suivent comme dans une file d'attente à la poste ! Et je peux aussi décider de l'heure de fermeture du guichet, prendre ma pause et les ré-accueillir plus tard.

Cette façon de procéder me laisse mon espace d' "être ici et maintenant" et d'assumer mes choix, l'esprit dégagé de ce dictat du mental agité par tous ces "il faut - je dois - il faudrait - j'aurais dû et tous leurs cousins..." Essayez et vous verrez 😉..."


vendredi 15 décembre 2017

il faut c'est faux



La vie est comme un théâtre.

Dès la maternité, nos parents et les visiteurs nous ont revêtus d'un costume en quelque sorte à travers leur "mon Dieu comme il ressemble à son papa", "il est toujours aussi sage", "elle me fait penser à tante Camille"...

Quelques temps plus tard, "on voit qu'il sait ce qu'il veut". "Il faut toujours qu'il soit à bras", "qu'est-ce qu'elle peut être câline", "c'est mon petit rayon de soleil, heureusement que je l'ai car avec la grande je ne sais plus quoi faire!"

Oui, à l'intérieur même de la famille, on nous a costumé(e)s et on nous a fait jouer un rôle  que nous avons rempli bon gré mal gré.
Nous avons eu une place. "C'est un enfant qui rit tout le temps, à l'école il n'arrête pas de faire le clown. Il vaudrait d'ailleurs mieux qu'il écoute un peu plus...
A la maison tout comme à l'école, rappelez-vous, étiez-vous le boute-en-train ou la petite fille timide qu'il faut toujours aller chercher?
Quelle a été votre place, votre rôle?

Ce costume de scène, ce rôle, nous nous y sommes souvent identifié(e)s.

Que ce soit: le rendant service ou la timide, le joyeux drille ou celui sur lequel on peut toujours compter, celle qui profite de la situation ou autre, vous avez joué un rôle.
Vous en aviez un, vous avez été reconnu(e)s, applaudi(e)s même

Cela vaut la peine aujourd'hui de chercher quel était ce rôle que l'on nous a fait jouer et auquel peut-être nous nous sommes identifié(e)s, et dont nous ne savons plus nous défaire.
C'est vrai que nous sommes peut-être devenus très performant(e)s dans ce rôle!
Pensez à la déesse Shiva aux 8 bras, qui abat un boulot formidable. Vous lui ressemblez?

L'enjeu est de cerner votre rôle, votre costume, et aussi de découvrir la panoplie, la garde-robe de votre théâtre. Les coulisses de votre vie sont remplies de costumes de scène.
Vous pouvez commencer à changer de rôle sans perdre quoi que ce soit de votre valeur, ne plus être à 100% la femme parfaite (enfant/mari/boulot), l'homme hyper-responsable, le copain sur lequel on peut toujours compter, l'oreille compatissante aux malheurs des autres...

Sachez que le bon acteur, le bon comédien, a sa vie propre... ailleurs que sur la scène! Pour beaucoup d'entre nous, notre vie est résumée à notre rôle.
Alors il est vrai, que les " il faut !, je dois !", gardent toute leur place.
Mais oui, il faut tenir le rang, jouer son rôle de mieux en mieux, se sacrifier parfois!

"Deviens-toi" vous propose à un autre chemin. Il s"agit du chemin de la découverte de soi. Là, vous aurez, vous vous offrirez la possibilité d'essayer d'autres costumes, de jouer d'autres rôles. D'abord légèrement différents de vos habitudes et puis .....

Je vous propose d'apprendre qui vous êtes, qui vous pouvez être, de vous essayer (avec erreurs autorisées) dans des rôles dans lesquels vous pourrez vous épanouir et devenir un acteur (actrice) complet(e). La vie peut se vivre comme un jeu (de rôles).







vendredi 8 décembre 2017

Tonus .... vous avez dit Tonus....

B

Aujourd'hui, quasi toutes les voitures possèdent un compte-tours, ce cadran dont l'aiguille indique si votre moteur tourne vite ou pas.
Imaginez la scène où vous vous déplacez en voiture : vous avez besoin de dépasser un véhicule et vous accélérez. L'aiguille de votre compte tour grimpe et, une fois le véhicule dépassé, vous relâchez l'accélérateur et revenez donc à un régime moteur plus bas.
Quelle n'est pas votre surprise quand vous arrivez au feu rouge et, après avoir immobilisé votre voiture, vous entendez alors votre moteur qui rugit, il est encore à 3500 tours!
Que se passe-t-il? Il faudra bien surveiller cela et en parler au garagiste pour ne plus avoir ce blocage à haut régime!

Et pourtant, n'est-il pas de même bien souvent dans nos vies? Quand me direz-vous?
C'est simple et même parfois assez fréquent chez certains d'entre nous.
Par exemple, après une journée bien chargée où nous avons dû faire preuve de réactivité, nous montons nous coucher pour un repos bien mérité.
Que se passe-t-il alors? Impossible de dormir : les images continuent à tourner dans la tête, le carrousel du mental s'emballe . Le compte tours est encore à 4000 tours!

C'est ici que je vais introduire pour vous, la notion de tonus, de tonus musculaire.
En effet, le tonus musculaire peut-être comparé au moteur de la voiture. Il tourne soit à bas régime ou à moyen ou encore à haut et très haut régime, suivant les nécessités.

Quand vous dormez paisiblement votre système tourne avec un minimum d'énergie juste pour entretenir vos fonctions vitales. On dira que votre compte tour marque 800 t/min.
Certains d'entre nous prennent le temps de se lever tranquillement, de descendre les escaliers sans courir et de déjeuner bien à l'aise avant de se préparer à partir. Ils vont donc monter progressivement dans les tours de 800 à 1500 puis 2000 t/min.
D'autres ont un comportement différent : dès que le réveil sonne, ils sautent littéralement en bas du lit et dévalent les escaliers, le déjeuner sitôt avalé et la toilette vite faite, les voilà partis à 4000 voir 5000 t/min.
Voici deux cas de figure aux antipodes.

Quel comportement est le meilleur?
Et d'abord, quand allons-nous abandonner cette idée de bien faire ou mal faire? 😷
Si vous suivez ce blog, vous allez découvrir que cette classification en "bien et mal" à seulement été utile lors de votre éducation, dans la structuration de votre personnalité.
A l'heure d'aujourd'hui, quand vous décidez de devenir vous-même, il est beaucoup plus intéressant de vous observer avec bienveillance et de tirer vos propres conclusions.

Aussi, je vous propose simplement d' observer votre tonus.
C'est un peu comme si aujourd'hui, je vous demandais d'être attentif à votre jauge d'essence, à votre compte tour dans votre voiture, à la différence près, qu'ici, il ne s'agit plus de votre voiture mais de votre corps.
Dans le cas où vous avez utilisé beaucoup de tonus pour achever votre repassage par exemple ("je voulais que ça soit fait ...) sans vraiment écouter les messages de votre corps (le témoin de jauge de carburant qui clignotait) il va de soi que vous allez devoir récupérer par une baisse de votre tonus, zone de repos ou de déprim' qui va automatiquement s'ensuivre (comme la panne si vous ne trouvez pas de pompe).

Je ne vous propose pas de faire de longues pauses de méditation, mais plutôt d'être proche de vous, de votre vécu, de votre ressenti et de laisser en arrière-plan tous ces "il faut, je dois".
Choisissez votre manière de vivre, votre "comment je me sens" et "je fais quoi avec ça", "comment je gère" plutôt que de rester sous le dictat du but à atteindre (ici la fin du repassage).
A vous de choisir, votre choix aura ses conséquences et elles vous permettront de réaligner vos choix.
Personne ne sait vous aimer mieux que vous-même et c'est ce que vous faites en étant proche de vous, bienveillant(e), en vous respectant (vous et vos limites)

J'ai abordé avec vous le point de vue du tonus global chez l' individu. De cela vous êtes conscients, vous savez si vous fonctionnez comme une pile électrique ou pas.

Ce que vous ne saviez peut-être pas c'est que vous pouvez CHOISIR de changer ou pas.
Et comme le changement est inéluctable (il arrivera quand même), avant qu'il ne vous soit imposé, choisissez-le à votre rythme et avec le sourire. 😊

vendredi 1 décembre 2017

Prends le temps d'habiter ton temps



Facile à dire!

Le temps nous échappe, tout va si vite.... on sera déjà bientôt en 2018!

C'est bien vrai que le temps s'écoule et rien ne peut l'arrêter.
Le temps est chronologique, il est composé du passé, du présent et du futur. Bien sûr!
Et pourtant le temps est bien autre chose : le temps c'est le chemin que tu parcours!
Le temps est fait d'instants et ceux-ci se succèdent.
L'instant, c'est le temps qui s'égraine et, chacun de ces instants est comme chaque pas sur ton chemin.
Bien sûr qu'il est important de déterminer l'orientation, le but : là où va le chemin!
C'est ce que tu veux faire de ton temps, souvent d'ailleurs ce que tu dois faire (la gestion du ménage, les courses, les papiers, etc).
Poursuivre son but, savoir où l'on va est important, et cela l'est tout autant de parcourir ce chemin qui mène au but,  le découvrir pas après pas (instant après instant), de le vivre tout simplement ce chemin . On aborde ici la notion du "comment".
Il y a donc le but à atteindre, faire ton repassage par exemple, et comment tu es, lorsque tu parcours ce temps consacré au repassage.
Je suis étonné d'entendre assez souvent "je serai content(e) quand ceci ou cela sera fini", et en attendant d'y arriver tu es quoi? irrité(e), apaisé(e),tendu(e)?
D'autant que, dès que ce but est atteint, il en arrive aussi vite un ou plusieurs autres à poursuivre. Parfois cela ressemble à un horizon que tu veux atteindre et qui recule toujours... je serai content(e) quand...?!!
Vivre ton temps, c'est vivre tes instants, uns à uns, sans être déjà ailleurs, sans traîner ton passé ni être aspiré (préoccupé-e) par ton avenir.
Définir ton but et puis entrer dans ce temps de la réalisation du but, dans le temps du "comment". Voilà comment habiter ton temps : être ici et maintenant !

Quand tu habites ton temps, tu prends ton temps, tu es en prise directe avec toi, tes sensations, ton mental est en standby.
Ces sensations de ton corps, sais-tu que tu peux les changer, les modifier,  si tu le souhaites ? -" Pour être idéal, qu'on ait rien à te reprocher!"
-Non bien sûr ! Simplement pour que tu sois bien avec toi 😊.
Tu peux t' observer avec bienveillance et éventuellement changer, par exemple la position de ton corps, ton attitude les bras croisés, les poings fermés, les mâchoires serrées, le regard fixe et dur... tout ça tu peux en prendre conscience, tu peux choisir de changer ces "détails", pour laisser un peu d'espace au temps.
Ainsi tu peux revenir à ton temps présent, l'habiter et, par ce biais, revenir à la rencontre de quelqu'un qui est unique à cet instant-là, ce quelqu'un c'est Toi! 😉

Bon vent, bon temps 💑