Bonjour

Tu cherches et, c'est ici, chez toi, que tu peux trouver
Trouver quoi, trouver qui ?
Te trouver tout simplement, avec tes paradoxes (ta lumière et tes ombres)
Découvre paisiblement à travers ces textes
Qui tu es   et   Où tu es

samedi 23 décembre 2017

il faut c'est faux... facile à dire

- "Mon chéri, il y a la vaisselle à faire !"
- "Est-ce important de la faire tout de suite ou cela peut-il attendre 10 bonnes minutes?"
- "Non, moi je préférerais la faire tout de suite, ainsi on est tranquille : tout est en ordre !"
- "Écoute, j'ai un coup de fil important à donner maintenant, cela me prendra vraisemblablement 10 minutes. La vaisselle peut-elle attendre ?"
- "Oui c'est vrai que cela peut attendre 10 minutes. Cela me donnera le temps de trier quelques papiers...

Voilà un "il faut" à qui, mon épouse et moi, avons gentiment tordu le cou et, par la même occasion, nous avons amélioré notre relation en nous respectant et la vaisselle est faite !

Voir venir le "il faut" et choisir la suite à lui donner, le mettre à sa juste place, change la donne : le "il faut - je dois - il faudrait" devient un "je choisis".
Or choisir est nettement plus créatif et valorisant que de se soumettre à tous ces "il faut - je dois - il faudrait", dont chacun d'entre nous pourrait tapisser des murs entiers.

Ainsi, regardant par la fenêtre, je vois qu'il faudrait retailler le buisson décoratif. Je choisis d'indiquer au calendrier la période (voir même le jour) à laquelle je vais réaliser ce travail ou je me renseigne sur les prix pour le faire faire et éventuellement fixe un rendez-vous.

Combien n'avons-nous pas de "il faut - je dois - il faudrait" qui viennent frapper quand ce n'est pas tambouriner à notre porte.
Habiter dans sa tête avec tous ces "il faut - je dois - il faudrait" non résolus, non casés dans ma grille horaire (qui a des limites d'élasticité!, sachez-le), c'est comparable à marcher avec des cailloux dans sa chaussure. En effet, chaque fois que je vois cet arbuste non taillé dans mon jardin, ce "il faut" non casé, cela me fait mal comme de marcher sur ce caillou dans ma chaussure, caillou que je n'ai pas pris la peine de retirer.

IL FAUT C'EST FAUX et je vous invite donc à tordre le cou à tous ces "il faut - je dois - il faudrait" qui vous pourrissent la vie, qui vous encombrent la tête et vous mettent sous pression!
Comment me direz-vous?
Prendre un peu de distance par rapport à ce "il faut", va me permettre de me poser tout d'abord une vraie question: "Est-ce  à moi à réaliser ce travail ?" Et si c'est de mon ressort, je vais le caser chronologiquement dans mes possibilités horaires.
En agissant de la sorte, je me suis détaché du "il faut - je dois - il faudrait".
Il n'a plus ce pouvoir sur moi, il ne sait plus me polluer le mental.
J'en reçois un avantage immédiat :  je me sens présent à ce que je suis occupé à réaliser.
Il se pourrait toutefois qu'un autre "il faut - je dois - il faudrait" se précipite à la porte de mon mental ! Je choisis de lui réserver le même sort : le recevoir, l'écouter et le caser.
Dans un premier temps cela pourrait paraître laborieux de répondre et de caser ainsi tous ces" il faut" qui se suivent comme dans une file d'attente à la poste ! Et je peux aussi décider de l'heure de fermeture du guichet, prendre ma pause et les ré-accueillir plus tard.

Cette façon de procéder me laisse mon espace d' "être ici et maintenant" et d'assumer mes choix, l'esprit dégagé de ce dictat du mental agité par tous ces "il faut - je dois - il faudrait - j'aurais dû et tous leurs cousins..." Essayez et vous verrez 😉..."


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