Bonjour

Tu cherches et, c'est ici, chez toi, que tu peux trouver
Trouver quoi, trouver qui ?
Te trouver tout simplement, avec tes paradoxes (ta lumière et tes ombres)
Découvre paisiblement à travers ces textes
Qui tu es   et   Où tu es

samedi 24 mars 2018

Nettoyage de printemps, c'est le moment 🌈

Et si je commençais par faire l'inventaire de ma garde-robe.
C'est en effet dans ma garde-robe, que je range tous mes habits, tous les costumes, qui me servent et m'ont servi
M'ont servi à quoi au juste?
- Ben pardi!  A être habillé pour jouer différents rôles.
Mais oui n'est-ce pas, la vie est une scène où tout un chacun monte pour y jouer sa vie et pour ce faire, il s'habille d'un costume pour y jouer son rôle (qu'il le sache ou pas)
Si je prends mon cas: je suis le 4e et le dernier enfant de la famille.
J'ai donc reçu un costume bien différent de celui de mon aînée, plus âgée de cinq ans.
En effet, en général, les parents se focalisent sur l'aîné, ils lui apportent bien souvent davantage d'attention, d'affection (preuve en est le nombre de photos).
Et d'un autre côté, l'envers de la médaille, c'est qu'ils doivent, en quelque sorte, prouver, sur le dos de cet enfant,  qu'ils sont de bons parents, à la hauteur, capables de fonder une famille avec des enfants bien éduqués.

Vous saisissez la différence des costumes entre l'aînée et le petit dernier à qui on passe beaucoup!
L'aînée se retrouve dans la vie avec un costume de responsable (la grande, la responsable des petits, celle sur qui on peut compter).
Maintenant si elle tombe malade souvent, si elle a une santé fragile, la donne des parents va changer bien sûr. Ce sera alors souvent le deuxième qui va endosser le costume de responsable, ou de monsieur parfait, qui montre l'exemple.
En attendant, le petit dernier profite bien de la situation, il est gâté plus qu'à son tour par les parents, il a souvent un rôle de "remonte-moi le moral! Fais-moi rire et oublier les soucis et ennuis".
Des variantes sont naturellement non seulement possibles mais bien inévitables et liées aux circonstances de la vie de chacun.
Prenons simplement le cas d'une séparation où, imperceptiblement, l'aîné peut devenir le confident, l'aidant (pseudo-conjoint) avec toutes les conséquences que cela peut avoir pour son avenir d'adolescent. Et ensuite saura t'il vraiment quitter son -parent à seconder-? "J'ai toujours été là pour toi, (entend t'on)".
Ce costume, qu'il a endossé inconsciemment dans son enfance, saura t'il en changer? Arrivera t'il à couper le cordon avec sa mère et devenir alors un mari équilibré dans sa propre relation de couple.

J'arrête ici avec ce que vous pourriez qualifier de psychologie à 2 balles pour laisser la place à votre réflexion sur vous-même.
Êtes-vous d'accord de faire cette découverte du, voire des, costume(s) que  l'on vous a attribué(s) durant votre enfance et dont vous êtes peut être encore affublé(s) aujourd'hui?

Avez-vous la casquette, la droiture, la rigueur du dirigeant qui avait la mission de montrer l'exemple et d'assumer la responsabilité des petits, qui avait raison aux yeux des petits?

Maman disait à ses amies "qu'elle avait bien de la chance de m'avoir"!
Je la secondais dans les tâches ménagères.
Et aujourd'hui? Ai-je quitté mon tablier de service?
Je me sens parfois débordée, écrasée par tout ce qu'il y a "à faire"!
Je suis un peu la servante de la maisonnée.
Je ne voudrais pas imposer des tâches à mes enfants, j'en ai trop souffert!
Quand vais-je quitter ce "rôle principal" de servante pour "vivre enfin" (sans mon tablier dans la tête), arrêter de "rendre service, oser regarder le travail à faire et le laisser là, ne serait-ce qu'un moment.


Un autre, apeuré des colères de son père, rangeait tout parfaitement pour qu'il n'ait rien à redire.
Et aujourd'hui, a t'il quitté son costume de "rangeur", qui pourrait le conduire jusqu'à la maniaquerie. "Quand tout sera en ordre, je serai en paix = je n'aurai plus peur".

Aujourd'hui, je souhaite prendre conscience, regarder avec bienveillance le(s) rôle(s) prépondérant qui m'a été attribué par les circonstances, que j'ai joué ou refusé pour en prendre un autre bien sûr.
Ce personnage, je crois que "c'est tout moi, j'suis comme ça.
C'est vrai que je m'y suis senti à l'aise, dans ce rôle. J'étais utile, aimé, voire nécessaire.
Même dans le rôle du vilain petit canard ou le mal aimé,  j'avais une place importante: je rendais les autres importants: c'est pas beau ça!

Ce costume, ce rôle a marqué ma vie, a donné une certaine coloration à ma vie.
Je regarde ma garde robe, je fais l'inventaire de tous ces costumes que j'ai très peu voire pas mis du tout.
Je me promets, en riant, de les essayer, de changer de rôle dans ma vie, d'en essayer d'autres, de vivre pleinement, de vivre différents aspects de moi : de m'épanouir !
Comment?
En lâchant prise, puisque ce ne sont que des rôles, je serai moins obnubilé par mon image, mon personnage. Je peux choisir d' être par exemple moins sécurisant, moins ou plus serviable, moins indépendant (j'aime y arriver seul en fait), moins responsable (voir où sont mes limites et ne pas verser dans l'hyper responsabilité car l'autre, si je lui laisse la place, peut aussi changer de rôle).
Simplement je reconnais que ce n'est qu'un costume, qu'un rôle que je joue, et que ce personnage ce n'est pas moi, mais bien un aspect seulement de moi.
J'ose croire que vous ne m'aimez pas seulement parce que je joue le rôle que vous aimez me voir remplir !

Je ne suis pas d'une seule couleur....je suis un arc-en-ciel! et toi aussi!  🌈     🎈



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