Bonjour

Tu cherches et, c'est ici, chez toi, que tu peux trouver
Trouver quoi, trouver qui ?
Te trouver tout simplement, avec tes paradoxes (ta lumière et tes ombres)
Découvre paisiblement à travers ces textes
Qui tu es   et   Où tu es

samedi 14 avril 2018

5 habitudes à décortiquer 😉

Je rebondis aujourd'hui sur la publication de "Magic-Love.com": 😏
                                       "5 habitudes à abandonner"
           1. Vouloir faire plaisir à tout le monde
           2. La peur du changement
           3. Les regrets du passé
           4. Les pensées négatives
           5. Trop penser

En effet abandonner une habitude est quelque chose de très difficile.
Ne dit-on pas, "chassez le naturel il revient au galop"!
Combien de fois, chacun(e) d'entre nous, n'avons-nous pas tenté, et souvent échoué, dans cette entreprise.
Dans les commentaires sur Fb, je peux voir que beaucoup veulent retrousser leurs manches, s'attaquer à leurs habitudes. Ils vont donc se battre avec eux-mêmes, ou plutôt avec leur ombre.
Peine quasi vouée à l'échec, à la déception...
alors que mettre l'ombre en lumière, tout simplement, la fait reculer, voire disparaître.

Je vous propose donc d'observer avec bienveillance, de mettre en lumière, de décortiquer ces 5 habitudes. Peut-être alors, sera-t-il plus facile de les laisser derrière nous, comme quelque chose qui appartient à notre passé et dont nous avons eu besoin pour nous constituer et être là, aujourd'hui, occupé à lire cet article.

1. Vouloir faire plaisir à tout le monde
Voilà bien quelque chose que j'ai essayé de faire  depuis ma plus tendre enfance.
Et c'est vrai que cela m'a apporté beaucoup de satisfactions.
Au fil des années, sans même m'en rendre compte, je m'étais composé un personnage de "gentil" au point que, pour les autres, il était tout à fait normal de pouvoir compter sur moi. Cela m'était plus difficile à vivre surtout quand il n'y avait pas de retour et aussi, quand il semblait que ce n'était jamais assez.
Dans ces moments-là, je m'entendais dire: "Entre bon et con, il n'y a qu'une lettre qui change" ou "On est pas louis d'or, on ne plaît pas à tout le monde"!
Et pourtant, moi j'essayais encore et encore, de plaire, de faire plaisir, même après les déceptions! Quand je ne savais, ou ne pouvais, rendre service, dépanner, faire plaisir, j'étais mal dans ma peau.
Au fil des années, je me suis rendu compte que j'étais un mendiant d'amour.
Je demandais seulement de la reconnaissance : que l'on me dise ou me fasse sentir tout le bien que l'on pensait de moi, que l'on m'appréciait, que j'étais important, utile.
Je disais: "Moi,  j'aime aimer". En fait, c'était juste un moyen pour être aimé, reconnu, avoir une identité aux yeux des autres. En fait, je n'existais quasi qu'à travers leur regard. Ce qu'ils pensaient de moi était important, presque vital.

2. La peur du changement
La peur du changement s'articule avec le ressenti de sécurité ou d'insécurité .
Cette peur touche inévitablement tous les domaines de votre existence.
Pour vous en rendre compte, demandez-vous simplement où vous êtes à l'aise:
->dans quel type de situation (à la cuisine, dans la chambre à coucher, au volant de la voiture, au travail),
->dans quelle  type de relation (avec des enfants, avec des supérieurs, avec des personnes âgées, avec des malades, en famille, avec des personnes inconnues).


Dans la littérature on trouve les termes néophile et néophobe pour parler de cette difficulté ou de cette attirance à accueillir le changement, l'inconnu.
Bien sûr, personne n'est à 100% l'un ou l'autre et cela dépend aussi des circonstances, des saisons, des lieux, en bref de votre environnement.
Sachant que cela est en lien avec notre ressenti de sécurité, nous pouvons dès lors travailler gentiment sur nous et faire évoluer cette limite à notre rythme.
Par exemple, quand je vais dans un café, ne pas prendre systématiquement la même consommation. Oui, le simple fait de prendre une boisson différente, que je connais peu, va modifier ma néophobie. Je peux aussi, par exemple, oser m'adresser à un inconnu dans la rue pour lui demander un renseignement.

L'air de rien ces petites démarches vont modifier la structure de ma personnalité, me donner plus d'espace. C'est comme un éventail de possibilités que j'ouvre un peu plus.
Ici il n'y a pas de "Il faut! Je dois!".
Je mets simplement en lumière mon vécu, "suis-je, dans ce cas, plutôt néophile ou néophobe"? Cette vision claire m'aide à me situer, sans jugement, et si j'ai envie de changer (un peu ou un peu plus), alors je choisis de le faire à ma façon.

3. Les regrets
Pour moi, les regrets cela me fait penser directement au cimetière.Sur les tombes, on trouve parfois ces plaques "Regrets éternels".
Il me vient à l'esprit que ces plaques ont été offertes et donc achetées.
Chaque fois que je regrette un événement, une situation, une personne, je pense à cette facture que j'ai payée ( j'ai déjà vécu la situation, l'événement, la relation, avec bonheur ou tristesse, j'ai apporté alors la réponse qui m'est venue) et  je ne souhaite plus payer à nouveau. aussi j'arrête de regretter.
En effet, personne ne peut se baigner deux fois dans la même eau du fleuve: ce qui est passé est passé. J'ai à vivre mon présent enrichi de l'expérience de mon passé et non pas emprisonné dans celui-ci.

4. Les pensées négatives
 Pensées positives - pensées négatives. En fait, je suis traversé, chaque heure de ma journée, par des milliers de pensées.  J'appellerai ces pensées "des Pensées Flash".
Ces pensées peuvent venir de l'extérieur (de ce qu'on m' a dit, ce que j'ai vu, ou de mon intérieur). Elles me viennent à l'esprit comme un flash, un éclairage soudain.
Je n'en suis ni responsable et encore moins coupable.
Ma responsabilité, c'est-à-dire ma réponse à ce fonctionnement inéluctable, est
-> soit de laisser passer ces pensées (qui ne sont pas encore les miennes),
-> soit de discuter avec elles,  je dirais même de "monter à cheval" sur ces pensées.
Alors parfois, elles m'entraînent dans un galop effréné, dont l'issue est souvent une lourde de chute et un temps pour m'en remettre!

Il me revient la liberté de choisir: laisser les pensées traverser mon ciel, mon espace, ou monter à cheval sur chaque nuage qui m'emportera bien loin dans je ne sais quel orage!

5. Trop penser
Pour y voir plus clair, plaçons cette habitude (très fréquente de nos jours) sous un éclairage naturel .
Dans la respiration n'y a-t-il pas l'inspir et l'expir, une journée n'est-elle pas composée de la nuit et du jour, l'ingestion d'aliments n'est-elle pas suivie de l'excrétion?
Vous voyez bien qu'il y a là un rythme, une alternance: blanc-noir, lumière-obscurité,  joie-tristesse,  travail-repos,  recevoir-donner.
Le fait de Penser, nous allons le mettre gentiment à sa place, c'est à dire dans son couple, avec son complémentaire: le programme Sensations.
Comment?
Il s'agit simplement de se toucher les cheveux, de caresser son chat, de sentir l'air glisser dans les narines (comme un parfum), de manger sur toutes ses dents (savourer), etc Chaque fois que vous faites appel à vos sensations simples (dépecées de jugements), vos pensées cèdent du terrain et, vous retrouvez cet équilibre recherché.

Il me reste à vous souhaiter bon amusement au jeu de la vie  😉

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